En écoutant les lectures lors de la messe, il arrive, au détour d’un récit que je crois connaître par cœur, de découvrir soudain un aspect qui semblait m’avoir échappé jusque là – qu’il éclaire soudain le texte d’un jour nouveau, ou qu’il me plonge dans un abîme de perplexité.
Voici, regroupées ici, quelques une de ces découvertes, notées comme autant de « répons » inattendus aux textes de la liturgie.
La première lecture de ce dimanche (la ligature d’Isaac) est vraiment un des textes les plus difficiles. Je crois n’avoir encore jamais trouvé de commentaire satisfaisant. J’avais découvert en 1995, avec grand intérêt, Le Sacrifice interdit de Marie Balmary, qui en propose une interprétation psychanalytique à partir du texte hébreu. Elle a le mérite de prendre le texte au sérieux (plus que le recours à la « préfiguration » qui revient un peu vite à chercher dans […]
À force de les entendre, d’année en année, on pense connaître par cœur les textes de l’Évangile. Et puis soudain, on a parfois l’impression de redécouvrir le texte, comme si on ne l’avait jamais vraiment écouté jusqu’au bout. Dimanche dernier, la liturgie nous offrait le récit tellement entendu de l’Annonciation. Et le sermon développait le commentaire classique sur le « oui » de Marie, par lequel elle devient la Mère du Sauveur. Sauf qu’en relisant le texte, […]
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